Le nombre de postes auxquels peuvent prétendre les lettrés reste cependant fixe, alors que les effectifs des Sarim (en) ne cessent de croitre. La reconstruction du pays est menée sous le règne de Kwanghae-gun entre 1608 et 1623. Le Hwaeom (en) professé par le moine Uisang (en) qui repose sur un ésotérisme poussé et des pratiques régulières est une référence pour l'époque[57]. Guerrier, moyen-âge - télécharger gratuitement ce Photo sous licence en quelques secondes. Alors que le régime de Chosŏn demande de l'aide à la Chine pour mater la révolte Tonghak de 1894, les japonais utilisent le prétexte pour envoyer eux aussi une force en Corée, déclenchant ainsi la première guerre sino-japonaise[224]. Plusieurs crises ont lieu les années suivantes, notamment l'incident d'Imo en 1882 qui voit les troupes japonaises devenir plus nombreuses dans le pays[235]. Le nombre d'agriculteur n'étant pas propriétaire de ses terres passe de 37,7% à 1918 à 53,8% à 1932, puis à moins de 20% en 1938[280]. Des technocrates commencent aussi à accéder aux plus hautes sphères de l'état, comme Pak Pong-ju qui devient premier ministre de Kim Jong-il en 2003, et qui pousse une série de réformes économiques[412]. Son histoire est marquée de conquêtes successives. Soixante ans après la guerre de Corée qui, de 1950 à 1953, avait risqué de transformer la guerre froide entre les blocs en guerre atomique, voici que l’attention se porte à nouveau avec inquiétude vers cette partie du monde. Le royaume de Paekche se structure au sud-ouest de la Corée, au sein de la confédération de Mahan, en tirant profit de la fertilité du bassin de la rivière Han où il est installé. D'occasion. Selon des sources chinoises de l'époque, la population du Parhae peut s'établir autour d'un demi million d'habitants[50]. Ils peuvent détenir des esclaves, et le nombre de ceux-ci peut être conséquent[55]. Elles peuvent être propriétaires, et les héritages sont divisés en parts égales quel que soit le sexe des héritiers. Le régime doit cependant faire face à une opposition de la rue de plus en plus grande. Il avait 20 rames, pour la maniabilité et la vitesse au combat. La bande dessinée coréenne, les Manhwa, touche une population plus jeune. La poésie peut aussi être composée en coréen, dans la forme du Hyangga, et une anthologie comme le Samdaemok (ko) en contenant est publiée en 888[61]. La première décennie d'occupation japonaise est connue sous le nom d'« Âge Sombre », ou Amhǔkki, et voit la mise en place d'une administration coloniale particulière autoritaire. La riziculture continue sa modernisation. La répression cible aussi particulièrement les chrétiens (presbytériens et méthodistes notamment), nombreux dans les mouvements d'indépendance, et plus de 400 églises sont détruites. Malgré les mises en garde du pouvoir Qing en Chine, il lance une nouvelle vague de persécutions contre les catholiques en 1866, et fait exécuter plusieurs missionnaires français. La Corée, en revanche, n'a perdu aucun navire et 11 marins. 1,8 millions d'entre-eux vivent ainsi en Chine, et 2,5 millions aux États-Unis. Surgit alors la guerre sino-japonaise de 1894-95 qui voit le Japon vainqueur contraindre la Chine à reconnaître l’«indépendance» d’une Corée qui, de 1905 à … En 1926 a lieu le Mouvement du 10 Juin (en) lors des funéraille de Sunjong, dernier monarque de la dynastie Yi. Les Sarim (en) commencent à intégrer la bureaucratie centrale sous le règne de Sŏngchong[137]. Entre 1932 et 1945, le Japon a enlevé et transformé des milliers de femmes en esclaves sexuelles Lee Ok-seon faisait partie de ces dizaines de milliers de « femmes de réconfort » qui furent réduites en esclavage, abusées sexuellement, torturées et mutilées par les soldats japonais entre 1932 … La population doit faire face à un vieillissement accentué par une baisse du taux de natalité. Les Qing obtiennent que Chosŏn reconnaisse sa vassalité, et arrête tout contact avec les Ming. Le nombre de résidents étrangers passe la barre du million de personnes en 2007, soit 2% de la population[407]. La géographie fait elle aussi l'objet de publications qui ouvre la représentation du monde aux autres pays non asiatiques[210]. Son histoire est marquée de conquêtes successives. Hideyoshi, cependant, était occupé à rassembler une armée de 225 000 hommes. Ses troupes sont vaincus en mars, mais rejoignent les troupes des Jin postérieurs et convainquent celles-ci d'attaquer Chosŏn[170]. Sous le règne de Kyŏngjong (de 975 à 981), un office des champs et forêt, le « chŏnsi-kwa », est instauré pour garantir le financement des fonctionnaires ; ceci permet alors de renforcer le bureaucratie en renforçant son indépendance vis-à-vis des aristocrates locaux. Un tiers est défini comme étant issu d'opposants au régime (liés à des familles de commerçants, de collaborateurs avec les japonais, ou chrétiens), un tiers comme protecteurs du régime (membres du parti communistes). Des purges sont organisées dans l'administration et l'armée qui mènent à l'exclusion de 17 000 civils et 2 000 gradés. Cependant, l'archéologie a pu établir la confirmation d'une culture Gojoseon sur une longue période qui correspond à l'émergence de sociétés de l'Âge du Bronze (env. Des presbytériens américains jouent par ailleurs un rôle important à la fin du siècle[231], mais ne reçoivent aucun appui du gouvernement américain, qui pour l'essentiel reste peu impliqué. Le confucianisme en particulier exerce une grande influence sur la constitution et le fonctionnement des royaumes coréens. Les forces de polices voient leur nombre s'accroitre. Si une série de généraux succèdent à Park Chung-hee entre 1979 et 1987 dans le cadre institutionnel d'une Cinquième République, une transition vers la démocratie se met en place[325]. Ces deux ouvrages vont servir de base à d'autres ouvrages publiés par la suite[124]. L'unification du Japon par Toyotomi Hideyoshi incite ce dernier à envisager une invasion de la Chine, de manière à distraire les chefs de guerre japonais des luttes de pouvoir internes. Le nombre de personnes par foyer étant divisé par deux en 20 ans pour atteindre 2,8 en 2007[404], et le taux de divorces triples entre 1995 et 2005 pour atteindre 2,6 pour 1000[405]. L'assassinat du résident-général Itō Hirobumi en 1910 donne au Japon un dernier prétexte pour imposer le traité d'annexion de la Corée du 22 août 1910 qui transforme la Corée en colonie japonaise[253]. Le pouvoir Chosŏn prend conscience du danger que représente les occidentaux via sa présence diplomatique dans la Chine des Qing. Il fait fermer la plupart des académies néoconfucianistes Sŏwŏn en 1871[214], et fait reconstruire le palais royal du Kyŏngbokkung, en ruine depuis l'invasion japonaise de 1598. Il est contraint par les lettrés à envoyer un force de 13 000 soldats pour aider la Chine des Ming. De nouvelles factions continuent ainsi de se former au gré des évènements politiques[n 4],[184]. L'amiral coréen Yi Sun-sin, alors écarté des affaires à la suite d'intrigues à la cour, revient au commandement, et remporte plusieurs batailles maritimes décisives (à Myong-Yang en octobre, puis à No Ryang en décembre, où il perd la vie). Les 5 millions de coréens du début de l'époque Chosŏn sont organisés en quatre grandes classes sociales. Il reste cependant sur le trône, et prend contact avec le nouveau pouvoir Ming[117]. Entre 500 et 7000 manifestants sont alors tués par les force japonaises ; Ryu Kwan-sun, une Coréenne de 16 ans, torturée et tuée en prison devient l'un des symboles du mouvement par la suite. La délégation chinoise craignait pour sa propre vie si elle présentait un traité aussi scandaleux à l'empereur Wanli, elle a donc forgé une lettre beaucoup plus humble dans laquelle "Hideyoshi" suppliait la Chine d'accepter le Japon comme État tributaire. Le IXe siècle est marqué en Asie par une période de grande instabilité. LE MOYEN AGE JUSQU'A LA GUERRE DE 100 ANS, Classe de 4eme, 1931 A.MALLET. Inspiré par le modèle du Stakhanovisme soviétique puis du Grand Bond en avant de la Chine de Mao, Kim Il-sung lance un programme similaire en décembre 1956, le mouvement Ch'ŏllima, qui organise de larges portions de la population pour travailler pendant de longues heures dans l'industrie et la construction[371]. Deux figures émergent alors, Kyŏn Hwŏn et Kungye soutenant la recréation du royaume de Paekche pour le premier, et de Koguryŏ pour le second. Le roi Sosurim of Goguryeo (en) entreprend des réformes à la fin du IVe siècle. Les Ch'ŏnmin (en), presque le tiers de la population, regroupe pour 95% des esclaves, ainsi que des intouchables[142]. De la même manière, des aides sont négociées pour permettre la mise en place de la Politique du rayon de soleil par le pouvoir sud-coréen à partir de 1998[419]. Une politique de confrontations permet au gouvernement du nord de négocier des aides en nature contre l'abandon de façade de programmes balistiques ou nucléaires[414]. Le but initial est de pouvoir s'en servir de base à une industrie d'armement, mais elles vont aussi servir de fondation pour le développement ultérieur pour des industries automobiles, de constructions navales, et d'électroniques. Elles peuvent hériter au même titre que les hommes, et peuvent participer aux décisions. Les rues de la capitale Hanyang suivent l'alignement des points cardinaux comme les villes chinoises, et le nouveau roi revendique un mandat céleste pour justifier le remplacement du régime précédant, conformément aux préceptes néoconfucianiste. Le pouvoir royal du Koryŏ se voit obligé par le pouvoir mongol à renoncer à certains de ses symboles de pouvoir. Le sort de la Corée fait l'objet de discussions entre les Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. Au moins deux rois (Jinheung of Silla (en) et Beopheung of Silla (en)) se retirent avant leur mort pour devenir moine bouddhiste. Héritière de terres depuis l'émergence des premiers royaumes, elle a souvent conservé la propriété de grands domaines, et exerce des droits particuliers sur ceux-ci (levée d'impôts, exploitation de prisonniers de guerre comme esclaves, corvée pour les autres paysans libres...)[31]. La première persécution de catholique en 1801 va attirer l'attention des autorités religieuses étrangères, alors que le pays compte à cette date environ 4 000 convertis. Ces luttes de pouvoir entre factions culminent avec plusieurs purges de lettrés coréens (en) en 1498, 1504, 1519, et 1545 lors desquelles de nombreux haut-responsables de ces deux factions sont tour à tour écartés ou exécutés[139]. Ces exécutions vont attirer l'attention de puissances étrangères et servir de prétextes pour entrer dans le pays[228]. Des réglementations qui rentrent en conflit avec certaines pratiques traditionnelles sont abolies, et le commerce est libéralisé. La pression des Khitans sur le Koryŏ semble se relâcher à partir du milieu du XIe siècle, et ces derniers continuent de les considérer comme des barbares inférieurs sur toute la période[84]. Le pouvoir cherche alors à réduire l'influence des armées privées opérées par différents dignitaires, et créé une armée nationale, la Kwanggun. Ceci rend les Qing méfiant de la Corée de Chosŏn, et ils restreignent les échanges commerciaux et politiques avec ce pays[173]. Hideyoshi a d'abord envoyé des émissaires à la cour du roi Seonjo de Joseon Korea en 1591, demandant la permission d'envoyer une armée japonaise à travers la Corée en route pour attaquer la Chine. Plus largement, le commerce privé met Silla en contact avec d'autres zones d'échanges. L'agriculture est dépendante du climat froid de la Mandchourie qui empêche la culture du riz ; l'orge, les haricots, le millet sont les cultures prépondérantes, et la chasse et l'élevage complètent les activités vivrières[49]. Lors de la première phase de la guerre, l'avancé du nord est rapide, Séoul est prise dès le 28 juin. Défaite pour le Japon. Enrichi par les théories géomatiques venues de Chine, il place certaines singularités naturelles au centre de cultes. Le canon au Moyen Âge et à la Renaissance (1338-1559) Emmanuel de CROUY-CHANEL Presses universitaires François-Rabelais de Tours, collection Renaissance, 491 pages, 70 euros Les importations de soies venant de Chine s'accroissent, notamment après la libéralisation de ce commerce à partir de 1834, aggravant la balance commerciale de la Corée. L'émigration des coréens s'accélère. Le Ssanghwa chŏm et le Ch'ŏngsan pyŏlgok sont les plus connus de cette époque[88]. Le Japon et la Chine ont choisi de tenir des pourparlers de paix sans inviter de Coréens à la table. Toyotomi adresse au pouvoir coréen une demande pour qu'il laisse passer des troupes japonaises sur son territoire, de manière à pouvoir attaquer la Chine, mais il refuse. Si le système d'écriture chinois continue à être utilisé par les Yangban et dans l'administration, il permet l'essor d'une littérature populaire, et est utilisé en particulier par les femmes[156]. Avec les restes en lambeaux de l'armée coréenne pressés, mais remplis d'espoir grâce aux victoires navales de la Corée, le peuple ordinaire de Corée s'est soulevé et a commencé une guerre de guérilla contre les envahisseurs japonais. Si le pays intègre officiellement l'OCDE en décembre 1996, il est frappé de plein fouet par la crise économique asiatique de 1997. Si cette politique est balbutiante jusqu'en 1961, Park Chung-hee et ses successeurs vont largement la développer. Plusieurs rois comme Ch'ungsŏn l'étudient ou le soutiennent ouvertement. Au début du règne du roi Sŏn-jo (de 1567 à 1608) va avoir lieu en 1575 la séparation entre la faction occidentale (en) et la faction orientale (en), en référence aux quartiers de Séoul où résident leurs leaders[141]. Geumgwan Gaya est conquise en 532, et sous le règne de Jinheung of Silla (en) des conquêtes territoriales sont faites aux dépens des principaux royaumes coréens. Celle-ci compte des personnalités comme Kim Sŏng-su, fondateur l'Université de Corée, Song Chin-u, fondateur du journal Tonga Ilbo, ou Yi Kwang-su, auteur de l'essai Minjok Kaejoron, plateforme intellectuelle du mouvement qui voit dans la reconstruction intellectuelle du pays le préalable nécessaire à sa reconstruction politique[264]. L'observatoire astronomique Ch’ŏmsŏng-dae construit entre 632 et 647. D'une approche religieuse, Ch'oe Che-U tire des enseignements sociaux qui attire à lui de nombreux paysans. Deux jours après l'échec de ce raid, le navire américain USS Pueblo est arraisonné, et son équipage retenu prisonnier. Les révoltes paysannes ayant été une source importante d'instabilité lors de la période précédente, le Koryŏ cherche à lever le fardeau que représentent les taxes pour les paysans[93] en contrôlant lui-même la levée des taxes sur les terres selon un système de prélèvement et de redistributions, le Chŏnsikwa (ko) mis en place à partir de 976 et connaissant plusieurs évolutions jusqu'en 1076. Le royaume de Silla doit à plusieurs reprises fortifier ses frontières pour prévenir des incursions de troupes du Parhae[53]. Les historiens pensent que Yi Sun-shin lui-même était responsable de cette conception innovante. 06 Mar, 2017. Dans le même temps les communistes mènent un agitation dans le pays, en regroupant les mécontents de l'administration mandataire et les travailleurs souffrant de l'inflation[301]. Le commerce est vu comme une activité non productive qui détourne le peuple des activités productives comme l'agriculture[196]. Le Japon envahit la Corée dans la guerre d'Imjin, 1592-1598. Le système Kolp'umsystème Kolp'um qui régit la société limite cependant la progression sociale de ces lettrés. Le loyers perçus par les propriétaires de champs baissent tout au long du siècle[205]. À la fin de l'invasion, ils s'organisaient en forces de combat redoutables et gagnaient des batailles fixes contre les samouraïs. Pour tenter de réassoir son autorité, la famille royale cherche à conférer à la branche civile plus de pouvoir, ce qui entraîne de nombreuses frustrations dans la branche militaire, reléguée à des rangs subalternes. Les divergences de prix entre différentes régions s'accroissent fortement, montrant un effondrement de certains circuits commerciaux. Le Japon craint que la victoire judiciaire d’un travailleur forcé, envoyé dans l’archipel en 1941, fasse boule de neige. Le pouvoir coréen adopte ce type d'architecture pour construire le Sŏkjojŏn au début du XXe siècle. Ch'oe U (en) décide de transférer la capitale du royaume sur l'île de Kanghwa-do, contre l'avis du roi[110]. Ce terme, en usage dès la fin de l'époque de Heian, n'exprimait à l'origine qu'une appréciation de la richesse d'un exploitant rural, d […] Les gains de productivités restent cependant modestes, et ne permettent pas l'apparition de grands centres urbains. Malheureusement pour eux, les 8 000 cavaliers coréens enlisés dans les rizières inondées et les flèches coréennes avaient une portée beaucoup plus courte que les mousquets japonais. Le pronom utilisé pour s'adresser au roi est aussi rabaissé, tout comme les titres des princes. Jarres de Kimchi au village historique de Hahoe, le goût épicé du condiment est popularisé à cette époque. Le train de vie du roi coréen, calqué sur celui de la cour mongole, impose un fardeau supplémentaire au peuple coréen. La force navale qui ferait traverser le détroit à cette énorme armée se composait à la fois d'hommes de guerre et de bateaux de pirates réquisitionnés, habités par un total de 9 000 marins. Les Jins postérieurs s'érigent peu après en dynastie Qing, et adresse une ambassade au pouvoir Chosŏn. La fin du siècle voit se construire les premiers bâtiments suivant des architectures européennes (néogothique et néo-classique), lorsqu'à partir de 1882 ceux-ci acquirent l'autorisation de vivre dans la capitale. Adoptant le néoconfucianisme, ils vont favoriser les réformes du régime[120]. La peinture coréenne connait au XVe siècle plusieurs artistes qui atteignent une certaine renommée comme En conséquence, Hideyoshi a émis une série d'exigences: la Chine permettrait au Japon d'annexer les quatre provinces du sud de la Corée; une des filles de l'empereur chinois serait mariée au fils de l'empereur japonais; et le Japon recevrait un prince coréen et d'autres nobles comme otages pour garantir la conformité de la Corée aux demandes japonaises. La structure et la phonologie de la langue coréenne étant très différente des langues chinoises, de nombreuses adaptations sont opérées. Il poursuit une politique de « voie orientale, machines occidentales » ou tongdo sŏgi (ko) pour moderniser l'administration du pays et son armée[219]. Ces derniers franchissent la rivière Liao et soumettent la plupart des défenses de la péninsule du Liaodong, n'étant mis en échec que par le général Yang Manchun (en) du Koguryŏ. Si les fondations égalitaristes néoconfucéennes permettent l'accès aux charges importantes à tous, les concours de recrutement des fonctionnaires mettent l'accent sur la maitrise de textes classiques (Quatre livres et Cinq classiques) dont l'enseignement peut prendre des années, et seules les riches familles peuvent financer la formation de leurs enfants[144]. Prenant pour modèle la modernisation stalinienne de l'URSS, basée sur une centralisation étatique forte et une suppression des entreprises privées. Trois missionnaires français pénètrent illégalement dans le pays en 1836 et 1837, ce qui donne lieu à un nouvel épisode de persécutions en 1839. Le Haedong kosŭng chŏn, publié en 1215 à partir d'une commande royale, retrace la vie de moines bouddhistes des Trois Royaumes[121]. Jumong qui dirige l'une d'elles en prend la direction politique en 35 av. Si ces derniers ne pénètrent pas directement en Corée, certaines de leurs idées comme le catholicisme vont toucher la population[176]. Une accélération est notable lors de la guerre de quinze ans. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Après le désastre de Chilcheollyang, le roi a rapidement gracié et réintégré l'amiral Yi. En aval de ces installations, les crues se fond alors plus nombreuses, détruisant une partie des rizières[206]. L'introduction dans le Silla est plus tardive et remonte au premier quart du Ve siècle. La résistance à ces invasions est souvent le fait des couches les plus basses de la population, les Mongols rasant souvent les villages sur leur route. L'invasion du Koryŏ par les Turbans rouges venus de Chine en 1359 et en 1360 est repoussée au prix d'un bilan civil important dans les campagnes[124]. Dès l'âge de 7 ans, l'usage des armes à feu commence à être enseigné[375]. En 1970, une organisation de jeunesse est créée au sein de cette milice, qui réunit les jeunes de 15 à 17, dont les effectifs se montent à 1,2 millions de membres à la date de sa création. Ces derniers y voient la possibilité de vaincre à terme le royaume du Koguryŏ en contournant les défenses de ce pays. L'économie de la Corée du Sud reste peu dynamique lors des années 1950. Le Japon lui-même était encore en proie à la période du Sengoku ou des «États en guerre», une ère de chaos et de guerre civile d'un siècle entre les différents domaines. Les Chaebol profitent de cette période de forte croissance pour assoir leurs domination économique sur le pays via leur influence avec le pouvoir politique accommodant[334]. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution. Rappel de ce type de guerre avec la Corée (1950-1953). Quelques épisodes de réchauffements relatifs ont lieux, dont des premières discussions inter-coréennes en 1972[384], suivies d'une autres séries dans les années 1980[385], puis en 1990 et 1991, mais restent sans avancées significatives[384]. Un mouvement civique coréen voit même le jour dès les années 1920 pour chercher à obtenir ces droits civiques dans le cadre de l'État japonais. ou Hong Myŏng-hǔi, qui se regroupe au sein d'une fédération des artistes prolétaires coréens en 1925[263]. Le régent Taewŏn'gun exerce le pouvoir de 1864 à 1873 pour le compte de son fils, le roi Kojong. Le royaume de Paekche continue d'exister, mais comme puissance mineure jusqu'au siècle suivant[17]. La Corée du nord favorise alors les échanges avec la Chine[374]. Le sud et ses alliés sont contraints de se retirer le long du périmètre de Pusan début septembre 1950, apogée de l'avancée des troupes du nord pendant la guerre. Il peut cependant compter sur le soutien de la base du parti, qui compte presque 10% de la population du pays. pagode du Kyŏngch'ŏn-sa (en), actuellement exposée au Musée national de Corée. En 1931, l'incident de Mukden sert de prétexte à l'invasion de la Mandchourie par le Japon. Le mardi 12 février, elle effectuait un nouvel essai nucléaire. Contrairement au Sud, les femmes constituent une part importante de la main d'œuvre. Le diplomate Kim Hong-jip rencontre en 1880 des officiels chinois qui lui conseillent de développer une alliance avec les États-Unis de manière à contrer l'influence russe dans la région. Produites pour la plupart dans le Chŏlla, elles se distinguent par le recours à des lignes courbes et par une couleur tirant dans des tons verts. Silla est réduit au rang de protectorat du Koguryŏ au début du Ve siècle dont il ne s'extrait qu'à la fin du même siècle en contractant une alliance avec Paekche[19]. La guerre en Syrie s’intensifie ! ... d’autres encore souhaitent vivre retirées loin du fracas des intrigues et des guerres. Le moine Wonhyo développe lui une forme propre au pays. Des échanges culturels au Moyen Âge à l’avenir des études médiévales » aura prochainement lieu à la maison franco-japonaise à Tokyo. Un certain antiaméricanisme se manifeste cependant de manière grandissante dans le pays lors de nombreuses manifestations, et une certaines définence s'installe dans la population. Dès la toute fin des années 1950 Kim Il-sung peut affirmer son pouvoir sans rencontrer la moindre opposition. Le pays peut compter sur d'importantes aides venant d'alliés communistes. Depuis 1910, la Corée est sous occupation japonnaise.L'année 1945 marque la fin de la Seconde Guerre mondiale et le Japon capitule le 2 septembre. Plusieurs dizaines de milliers de coréens sont alors arrêtés pour des raisons politiques entre 1910 et 1919. Cette concentration se fait au détriment de la paysannerie, et le brigandage se développe, la figure de Im Kkŏk-Chŏng (en) étant très populaire à l'époque[136]. Park Chung-hee instaure dès sa prise de pouvoir en 1962 un contrôle stricte du budget de l'État, concentre les efforts de développement sur certains produits clefs (liés à l'électrification, aux fertilisants, aux produits pétroliers, au ciment, et aux fibres synthétiques). Le Traité d'Eulsa signé la même année entre empires japonais et coréen abaisse ce dernier au rang de protectorat japonais ; le traité, signé contre l'avis du roi, mais soutenu par certains de ses ministres, voit la création d'un résident-général de Corée japonais. La Corée ne devient pas indépendante pour autant : l'Union Soviétique et les États-Unis décident de différer son indépendance et, pour y maintenir l'ordre, de se partager temporairement le territoire. Les étudiants coréens doivent compter sur quelques instituts privés, ou pour la plupart s'exiler au Japon pour continuer leurs études[276]. En 1983, lors de l'attentat de Rangoun le président sud-coréen échappe à une tentative d'assassinat, et en 1987 le Vol Korean Air 858 explose à la suite de la pose d'une bombe par des agents nord-coréens. La chute de Saïgon au Vietnam en 1975 va renforcer cette tendance. Devant cette opposition, Syngman Rhee décrète la loi martiale le 25 mai 1952, et fait emprisonner plusieurs dizaines d'opposants[314]. L'inspiration bouddhique reste présente, en prenant modèle sur les équivalents chinois de la même période, mais en s'en démarquant par des couleurs moins prononcées, et un recours aux dorures moins fréquent[88]. Les relations recommencent à se distendre lorsque les Jürchen font la conquête des Khitans en 1126 et établissent la dynastie des Jin. Le kwagŏkwagŏ, examen d'accès à la fonction public est réinstauré en 958 et permet à l'État de réduire l'influence de l'aristocratie en son sein en permettant un recrutement plus large de ses cadres[80]. Sŏ Yu-gu publie lui le Imwŏn Simnyukchi en 1835 se concentre lui sur l'agriculture, et propose des piste de réforme. Il est de nouveau réélu lors élections suivantes en 1967, et fait voter un amendement à la constitution en 1969 pour lui permermettre de prétendre à un troisième mandat. La Corée du sud assiste aussi les États-Unis lors de la guerre du Vietnam en fournissant plus de 300 000 soldats entre 1965 et 1973.
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