La plupart des territoires britanniques dans les Caraïbes parvinrent à l'indépendance après le départ en 1961 et en 1962 de la Jamaïque et de Trinidad de la fédération des Indes occidentales établie en 1958 pour unir les colonies britanniques sous un seul gouvernement mais qui ne survécut pas au départ de ses deux plus importants membres[192]. Assiégée par les colons espagnols de Nouvelle-Grenade et décimée par la malaria, elle fut abandonnée deux ans plus tard. La perte des Treize colonies, à l'époque la possession la plus peuplée de la Grande-Bretagne, est considérée par les historiens comme l'événement marquant la transition entre le « premier » et le « second » empire[54] au cours de laquelle le Royaume-Uni se détourne de l'Amérique au profit de l'Asie, de l'Afrique et du Pacifique. Au début du XVIIIe siècle, avec la stagnation de l'Empire espagnol et le déclin de la puissance hollandaise, le Royaume-Uni devenait la puissance coloniale dominante. Le degré de responsabilité de l’administration coloniale britannique est sujet à débats entre les historiens. Les Anglais ne firent aucune tentative d'implantation en Amérique avant le règne d'Élisabeth Ire, à la fin du XVIe siècle[12]. Le gouvernement britannique a annoncé sa volonté d'assister tout territoire d'outre-mer qui voudrait accéder à l'indépendance[209]. Avec l'aide de la France, de l'Espagne et des Pays-Bas, les États-Unis gagnèrent la guerre en 1783. Le traité de Gand de 1815 confirma donc les frontières d'avant-guerre[58]. La guerre de Sept Ans, qui débuta en 1756, fut le premier conflit d'envergure mondiale car les combats eurent lieu en Europe, en Inde et en Amérique du Nord. De ce fait, très peu d’Africains accèdent aux études supérieures. Entre les années 1870 et 1890, près de 30 millions d'Indiens sont morts de famines successives. Dans le partage de ce continent, l’Allemagne est loin derrière la France et le Royaume-Uni. Le Ghana, ancienne colonie anglaise avait un Taux Brut de Scolarisation, pour l’école primaire, équivalent à 70% en 2000 alors que celui du Togo, ancienne colonie française était de 55%. livre de l'Afrique occidentale britannique, Congrès national de l’Afrique occidentale britannique, « British Imperialism and Postfolio Choice in the Currency Boards of Palestine, Est Africa, and West Africa », https://www-cairn-info.proxy.bibliotheques.uqam.ca/l-empire-britannique--9782130594918.htm, https://www-cairn-info.proxy.bibliotheques.uqam.ca/la-grande-bretagne-et-le-monde--9782200244576.htm, https://www-cairn-info.proxy.bibliotheques.uqam.ca/l-afrique-noire-de-1800-a-nos-jours--9782130536666.htm, https://www-cairn-info.proxy.bibliotheques.uqam.ca/l-afrique-du-20-e-siecle-a-nos-jours--9782200285074.htm, https://www-cairn-info.proxy.bibliotheques.uqam.ca/le-theatre-anglophone-du-nigeria-du-ghana--9782845868519.htm, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Afrique_occidentale_britannique&oldid=182204923, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Churchill et les conservateurs considéraient que la position du Royaume-Uni en tant que puissance mondiale reposait sur l'existence de l'Empire et le contrôle du canal de Suez permettait de conserver une position dominante dans le Moyen-Orient en dépit de la perte de l'Inde. En juillet 1956, Nasser décida unilatéralement de nationaliser le canal de Suez. En 1875, le Premier ministre britannique Benjamin Disraeli racheta les parts égyptiennes dans le canal pour 4 000 000 livres (210 millions de livres de 2011). En plus, d’être un conflit meurtrier et très coûteux, la Grande Guerre vient fissurer l’image que les peuples colonisés ont de la métropole. En Méditerranée, une guerre de guérilla menée par les Chypriotes grecs de l'EOKA aboutit en 1960 à l'indépendance de Chypre mais le Royaume-Uni conserva ses bases militaires d'Akrotiri et de Dhekelia. La Compagnie des Indes orientales fut dissoute en 1858 et ses possessions transférées au Raj britannique, administré par un gouverneur-général nommé par le gouvernement britannique. Incapable de rivaliser avec la puissance française en Europe continentale, la Grande-Bretagne se concentra sur le contrôle des mers. Le président américain Dwight D. Eisenhower était furieux de ne pas avoir été consulté et refusa de soutenir l'intervention[172] d'autant plus que l'Union soviétique menaçait d'intervenir en cas de prolongation des hostilités. En 1902, un traité de paix est signé ; l’Orange et le Transvaal deviennent des colonies anglaises et en 1910 l’Union Sud Africaine est créée. La colonie de Terre-Neuve fut créée en 1610 avec l'objectif d'implanter des peuplements permanents sur l'ile[31]. En 1578, Élisabeth I donna des lettres patentes à Humphrey Gilbert pour la découverte et l'exploration des territoires outre-mer . La capacité des dominions à gérer leur diplomatie indépendamment de la Grande-Bretagne fut reconnue lors de la conférence impériale de 1923[138]. En 1707, l'Écosse était intégrée au sein de la Grande-Bretagne après l'Acte d'Union. Par contre, en Afrique occidentale Britannique et l’indirect rule, quelques institutions restent inchangées comme le système judiciaire qui est administré par les chefs locaux et qui appliquent le droit coutumier[9]. La répartition mondiale du sens de circulation reste marqué par l'extension de l'Empire britannique[216]. En outre, des raisons économiques, pour des débouchées pour des produits dans le cas anglais, humanitaire et civilisateur envers des peuples démuni selon les Occidentaux. En 1963, les onze États de la Fédération ainsi que Singapour, Sarawak et Bornéo du Nord se rassemblèrent pour former la Malaisie mais Singapour, à majorité chinoise, quitta l'union en 1965 à la suite d'incidents entre les populations chinoise et malaise[167]. Le Territoire antarctique britannique est revendiqué à la fois par l'Argentine et par le Chili tandis que certains pays ne reconnaissent aucune revendication territoriale sur l'Antarctique[211]. La contribution des soldats australiens, néo-zélandais et terre-neuviens lors de la bataille des Dardanelles contre l'Empire ottoman eut un impact considérable dans leur pays d'origine et initia la transition de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande vers l'indépendance complète. Enfin, en Afrique, les soldats et administrateurs ont été précédés par des missionnaires et des explorateurs, comme Brazza ou Stanley. La victoire britannique fut considérée comme ayant contribué à ramener le Royaume-Uni au rang des puissances mondiales[198]. Puis, en 1787, le Sierra Leone est créée pour être un refuge pour les anciens esclaves ; il devient une colonie en 1808. En outre, les mouvements de grèves déplorent les conditions de travail, mais également les conditions de vie déplorables[17]. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les colonies britanniques d'Asie du Sud-Est furent occupées par le Japon, ce qui porta atteinte au prestige britannique et accéléra le déclin de l'empire malgré la défaite finale du Japon. En outre, l’Angleterre va effectivement suivre le principe de la pénétration du territoire par les côtes. Sous la pression du mouvement abolitionniste, le gouvernement britannique adopte le Slave Trade Act de 1807 qui met fin au commerce des esclaves dans l'Empire[78]. Les conditions épouvantables du voyage faisaient qu'un esclave sur sept mourait lors de la traversée de l'Atlantique[39]. À compter de 1856, la colonisation de ce continent par les puissances européennes s’accélère . En 1869, le canal de Suez promu par Napoléon III fut ouvert et reliait la Méditerranée à l'océan Indien. Le Premier ministre britannique Winston Churchill obtint l'aide militaire des États-Unis mais le Congrès des États-Unis isolationniste refusait d'entrer en guerre[146]. Envieux des richesses conférées par ces empires, l'Angleterre, la France et les Pays-Bas commencèrent à établir des colonies et des comptoirs commerciaux en Amérique et en Asie[8]. En effet, puisque la colonie est sous une administration indirecte de la part des Britanniques, ce sont les chefs locaux qui administrent et qui régissent la vie en colonie selon le droit coutumier[6]. Après les défaites infligées par la Russie à l'Empire ottoman et à la Perse à la fin des années 1830, la Grande-Bretagne s'inquiéta d'une possible menace sur l'Inde[96]. En outre, avec la Grande Dépression du XIXe siècle, cela permet aux Anglais de sortir de la crise économique[5]. La multiplication des violences et la mutinerie de la marine indienne en 1946 poussèrent l'administration Atlee à promettre l'indépendance au plus tard en 1948. Ces colonies sont membres depuis 1946 de l’Union française. C'est en effet en 1652 que la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, Ces mesures strictes amènent d’ailleurs le déclenchement de nombreuses grèves reparties en Afrique et ailleurs dans l’empire. Le mouvement abolitionniste de masse se lève et des pétitions sont signées par des centaines de milliers de personnes, principalement des ouvriers[78]. Radama II arrive au pouvoir en 1861 est assassiné en 1863. L'Irlande avait été intégrée au sein du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande par l'Acte d'Union de 1800 à la suite de la Rébellion irlandaise de 1798. En outre, à partir de 1850, les Anglais font leur apparition près du fleuve Niger après la conquête de Largos[à vérifier]. En 1562, la Couronne britannique autorisa les corsaires John Hawkins et Francis Drake à mener des attaques contre les navires négriers espagnols et portugais le long de la côte de l'Afrique du Nord[13]. En outre, deux campagnes militaires ont lieu en 1896 et 1900 pour soumettre ce peuple[5]. Elle accorda des degrés divers d'autonomie aux colonies blanches dont certaines devinrent des dominions. La période de 1815 à 1865 est caractérisée par un regain d’intérêt venant des empires européens envers le continent africain. En principe les deux nations étaient opposées au colonialisme européen. Ascension (Colonie : 1922) Basoutoland (Protectorat : 1868-1966) Bechuanaland (1885-1966) Cameroun (Mandat : 1919-1960) Cap de Bonne Espérance (Colonie : 1814-1910) Colonie de la Rivière Orange (1900-1910) Côte de l'Or (1873-1957) Cyréanique, Trippoli et Fezzan (occupation : 1942) Ce fait montre la complexité des sociétés présentes sur le continent africain[1]. L'historien et activiste politique Mike Davis soutient également l'idée que « Londres mangeait le pain de l'Inde » pendant la famine[94]. L'augmentation du commerce entre les États-Unis et le Royaume-Uni après 1783 semblait confirmer l'idée de Smith selon laquelle le contrôle politique n'était pas nécessaire au succès économique[56],[57]. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des mouvements de décolonisation expérimentés par les puissances européennes, la plupart des territoires de l'Empire britannique obtinrent ainsi leur indépendance. De ce fait, ils constatent les faiblesses de l’homme blanc pour l’avoir côtoyé au combat et également sa faiblesse de ne pas avoir protégé sa population[12]. D’autres lieux d’enneigement sont érigés en 1934, le Yaba Higher College à Lagos et l'Achimota College sur la Côte de l'Or[6]. L’Empire britannique (en anglais : British Empire) ou Empire colonial britannique était un ensemble territorial composé des dominions, colonies, protectorats, mandats et autres territoires gouvernés ou administrés par le Royaume-Uni[3]. Les événements en Amériques influencèrent la politique britannique dans la province de Québec où entre 40 000 et 100 000[59] loyalistes avaient fui après la perte des Treize colonies[60]. La fondation de l'Empire britannique eut lieu alors que l'Angleterre et l'Écosse étaient des royaumes séparés. Dans le chapitre « L'abolition de la traite ; transformations internes de l'Afrique » : [] Les guerres de Napoléon amènent l'Angleterre à s'emparer de Maurice et du Cap qui lui seront cédés en 1815. « Loin de ne rien faire pendant la famine, les Britanniques ont fait beaucoup - pour empirer les choses. Le fait que le Royaume-Uni n'apparaisse pas capable de défendre la totalité de son empire poussa l'Australie et la Nouvelle-Zélande, menacés par le Japon, à se rapprocher des États-Unis. Diverses raisons poussent les pays européens, tels que l’Angleterre, à coloniser un autre pays. Malte obtint son indépendance en 1964 même si l'idée d'une intégration au sein du Royaume-Uni avait été soulevée en 1955[191]. Les divisions ecclésiastiques entre protestants et catholiques se répercutent également en Afrique. Lors du traité d'Utrecht, qui mit fin à la guerre, Philippe renonça à ses droits de succession au trône de France[45]. Cependant, du point de vue du gouvernement impérial, l’éducation doit être donnée dans le but de former des cadres et des auxiliaires au sein de l’administration coloniale. En pratique, cependant, l'anticommunisme américain prévalait sur l'anti-impérialisme et les États-Unis soutinrent l'existence de l'Empire britannique qui permettait de juguler l'expansion du communisme[156]. Lorsque l'urgence de la situation et le risque de guerre civile devint évident, le nouveau (et dernier) vice-roi des Indes, Louis Mountbatten avança la date au 15 août 1947[160]. Les ports français furent mis sous blocus par la Royal Navy qui remporta une victoire décisive sur la flotte franco-espagnole à Trafalgar en 1805. Le régime parlementaire britannique a servi de modèle pour de nombreuses anciennes colonies de même que le droit anglais pour le système judiciaire[214]. La conférence de Berlin qui se déroule de 1884 à 1885, à l’initiative d’Otto von Bismarck chancelier allemand de l’époque, va engendrer des conséquences majeures pour le continent africain. « s'en tenant à l'économie libérale, il aidait obscurément le peuple indien », « des communautés autonomes au sein de l’Empire britannique, de statut égal, aucunement subordonnés les unes aux autres », « droit des peuples à choisir la forme du gouvernement sous laquelle ils souhaitent vivre », « le vent du changement soufflait sur ce continent », Henri Wesseling, Les empires coloniaux européens. En ce qui concerne l’Angleterre, elle cherche des plus petits territoires en comparaison avec la France. Dominant les mers, le Royaume-Uni adopta un rôle de policier du monde dans ce qui sera désigné par l'expression de Pax Britannica[84] et une politique étrangère connue sous le nom de « splendide isolement »[85]. Les missionnaires chrétiens qui accompagnèrent les soldats dans leurs conquêtes propagèrent l'anglicanisme sur tous les continents. Dans un discours à l'université de Zurich du 19 septembre 1946, Sir Winston Churchill prônait alors la formation d'« un genre d'« États-Unis d'Europe » », mais sans le Royaume-Uni.
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